Mercredi 4 juillet 2012, le Parlement européen a fait bloc contre la ratification du traité anti-contrefaçon ACTA par l’Union européenne. Un vote qui conclut la bataille engagée pour la transparence et la défense des droits fondamentaux des citoyens européens, un vote qui illustre donc plus que jamais l’importance de la mobilisation citoyenne.
Les députés, sénateurs et eurodéputés d’Europe-Ecologie – Les Verts, pionniers dans ce combat contre ACTA, qui se sont investis dès le début des négociations pour dénoncer les risques d’un tel accord, saluent cette victoire historique. Pendant trois ans, le groupe d’Europe-Ecologie – Les Verts s’est opposé sans relâche à des décideurs politiques, des lobby pro-ACTA et une poignée de multinationales prête à faire l’impasse sur de nombreuses libertés civiles pour dicter leur loi, dans l’ensemble des domaines du vivant, de l’agriculture, de la santé, de la culture. Minoritaire dans le paysage politique, le groupe d’Europe-Ecologie – Les Verts s’est battu sans cesse pour le respect des libertés publiques, avec les citoyens.
Aujourd’hui, c’est une victoire pour la démocratie et les libertés publiques. Les députés, sénateurs et eurodéputés d’Europe-Ecologie – Les Verts se félicitent d’avoir su rallier au fil des mois, l’ensemble des tendances politiques parlementaires vers une « majorité de progrès ». Une majorité vertueuse pour toute la société car dire non à ACTA c’est bien refuser la privatisation des biens et des connaissances, c’est contester le renforcement des droits et des pouvoirs du secteur privé face au citoyen. Dire non à ACTA c’est rester fidèle au (notre) modèle de société porté par les écologistes, une société ouverte et de partage.