Le 28 mai, je rencontrais au Sénat les représentants de la communauté nigériane EGI, qui demandent réparation à Total pour la pollution des terres de leur famille lors d’un accident survenu dans un champ gazier en 2012.
En cause, l’exploitation pétrolière et gazière menée par total dans la région, et plus particulièrement le torchage du gaz, activités qui accaparent et dévastent les terres de cette communauté.
Les représentants des ONG Sherpa et Les Amis de la Terre participaient également à cette rencontre. Ils ont d’ailleurs publié le 29 mai un contre-rapport annuel de Total, pour mettre en lumière le véritable bilan de cette multinationale française.
Problématique clé de nos échanges en anglais : comment faire adopter en France des dispositions sur les relations filiales – maisons mères de ces grands groupes extractifs, et de quelles manières pouvons-nous mobiliser l’opinion européenne sur ces scandales environnementaux majeurs.