Les électeurs suisses ont rejeté ce jour, à 71% des votes exprimés, la suppression de leur redevance. Pour André Gattolin, sénateur (LaREM) des Hauts-de-Seine et spécialiste des questions audiovisuelles, « on ne peut que saluer ce vote, car la suppression pure et simple de la redevance aurait entrainé la disparition de toute télévision ou radio publique en Suisse, un service public d’autant plus important que ce pays fédéral comporte pas moins de trois langues officielles. »
Co-auteur d’un rapport sur la réforme de l’audiovisuel public en 2015, André Gattolin déclare : « Ce que souligne cette consultation, c’est que les citoyens restent attachés à l’existence d’un service public de l’audiovisuel, comme c’est la cas dans le reste de l’Europe, mais qu’il lui appartient en permanence de prouver son utilité sociale réelle ».
« Si les Suisses ont rejeté un choix radical, c’est aussi parce que les responsables helvétiques ont admis qu’une réforme en profondeur était nécessaire dans ce pays et que le montant de la redevance de 451 francs suisses (384 euros) était excessif ».