Dimanche 6 mai, de 15 à 18h, les responsables de l’association Val de Seine Vert ont eu l’idée originale d’organiser la fête de ses 20 ans le jour du 2° tour des élections présidentielles. C’est sûr qu’en dehors de l’obligation d’aller voter, leur manifestation n’a été concurrencée par aucun autre événement comme une fête de fin d’année d’école ou un concert associatif.
Plus d’une centaine de personnes ont pris part à cette après-midi festive. A cette occasion, j’ai pu rencontrer l’architecte Antoine MONNET qui s’est battu malheureusement en vain pour que le bâtiment de l’ancienne usine de cartouche dite La Fabrique, situé à Meudon, ne soit pas détruit dans le but d’être remplacé par des bureaux. Désormais, il se bat pour préserver le patrimoine industriel en général et dans les Hauts-de-Seine en particulier. Ou encore Bernard GARMIRIAN, président d’Environnement 92 (association regroupant plus d’une trentaine d’association altoséquanaise œuvrant dans l’environnement, dont l’un des grands projets est de lancer un audit social et environnemental du quartier d’affaires de La Défense.
Outre ces entretiens en tête à tête, j’ai découvert un bâtiment très beau celui des Erables pourvu d’une vue magnifique sur Paris, menacée potentiellement par la construction de tours sur l’île Seguin.
Avant de quitter ce lieu, une étrange coïncidence de temps et de lieu m’a été contée. Dans un récent reportage d’un magazine spécialisé dans « le choc des photos et le poids des mots » a été diffusée une photo présentant un François HOLLANDE jeune animant un débat en banlieue parisienne. Or, cette photo a été prise lors d’un débat auquel il a participé dans les années 70 et qui s’est tenu aux ERABLES.
La boucle était bouclée.