Conformément à mes engagements de campagne, je veux mettre la transparence au cœur de mes activités respectant par la même la charte de l’association Anticor que j’ai signé le 20 septembre 2011. C’est pourquoi je tiens à m’exprimer sur le sujet de la réserve parlementaire qui fait tant débats depuis quelques mois.
A peine élu, j’ai en effet découvert que chaque sénateur disposait, à priori tous les ans, d’un « droit de tirage » de 140.000 euros allouable pour moitié à des projets associatifs et pour le reste au soutien à des actions municipales d’investissement. La gestion de cette réserve est confiée à l’administration. Afin de respecter les délais impartis, j’ai paré au plus vite et répondu aux urgences budgétaires de certaines associations. Ainsi, sur les 68.000 euros alloués au secteur associatif, j’ai demandé à ce que 18.000 euros soient attribués à l’association de préfiguration de la Fondation de l’écologie politique. Pour les 50.000 euros restants, j’ai choisi de les répartir entre 13 associations. En 2012, 40% de cette somme est allée à des associations des Hauts-de-Seine et 60% à des associations basées hors de ce territoire. Ces aides aux associations serviront à soutenir des projets culturels (25%), éducatifs et européens (30%), écologiques (25%) et sociaux (20%). En ce qui concerne l’attribution de crédit à des actions municipales, les dossiers sont actuellement à l’étude.