Ci-dessous article du Parisien édition Hauts-de-Seine, publié ce jour, sur ma question orale au gouvernement sur le financement des associations de surveillance de la qualité de l’air, son titre « Après la polémique sur la fin de l’aide financière du conseil général : L’Etat ne peut pas exiger de subventions pour Airparif » et son auteur Julia Varoquier.
L’arrêt des subventions versées par les Hauts-de-Seine à l’association de surveillance de la qualité de l’air Airparif ne passe toujours pas chez les écologistes du département. Lors de la dernière séance de questions au gouvernement, André Gattolin, sénateur EELV des Hauts-de-Seine, a interrogé Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, sur la possibilité de rendre ces subventions. .. obligatoires.
Delphine Batho regrette cette décision. Rappelant que « l’Etat ne peut en aucun cas imposer aux acteurs locaux ni leur adhésion aux associations agréées de surveillance de la qualité de l’air, ni leur financement », la ministre « regrette profondément le retrait du conseil général, département dense, de la zone sensible de la qualité de l’air en Île de France, alors que l’ensemble des autres départements franciliens contribuent au financement d’Airparif, qui remplit des missions de service public ». Elle ajoute toutefois que le ministère restera attentif « à ce que la pérennité des moyens d’Airparif soit garantie, malgré la décision des Hauts-de-Seine ». Quant à la station de mesure de l’association, située à Issy-les-Moulineaux et que la ville ne souhaite plus accueillir, elle devrait déménager à la fin de l’année, quelques mètres plus loin, près de l’Héliport d’Issy-les-Moulineaux, mais sur le territoire parisien, dans le XVe arrondissement.