André GATTOLIN, sénateur écologiste des Hauts-de-Seine et Vincent GAZEILLES, conseiller général écologiste des Hauts-de-Seine s’étonnent de la décision prise par le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise de décider la fermeture de les stations de mesure de la qualité de l’air d’Issy-les-Moulineaux gérées par l’association AIRPARIF.
Les deux élus écologistes s’interrogent sur le but poursuivi par les responsables de GPSO et par maire d’Issy-Les-Moulineaux, André Santini, à l’origine de la procédure judiciaire.
Ne faut-il pas y voir la volonté d’empêcher toute mesure de la qualité de l’air dans ce bassin de population traversé par de nombreuses voies routières dont la fameuse RD 7 qui sera bientôt doublée et transformée en une autoroute urbaine ?
Les élus écologistes constatent également que le retrait des appareils d’AIRPARIF va rendre impossible l’établissement des mesures nécessaires au contrôle de la qualité de l’air dans cette partie de l’Ile-de-France pourtant largement polluée. En cas de forte pollution, les décisions préfectorales de réduction du trafic routier protégeant les populations seront remises en cause faute de stations de mesure.
A ce titre, ils demandent au président de GPSO de trouver un règlement amiable à ce conflit en maintenant les stations de mesure de l’air à Issy les Moulineaux sachant qu’elles n’occupent que 8 m² de l’espace public.