COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Paris, le 7 décembre 2016
La proposition de loi supprimant la pub dans les programmes jeunesse de France-TV définitivement adoptée !
Le Sénat a définitivement adopté ce soir une proposition de loi prévoyant la suppression de la publicité commerciale, à partir du 1er janvier 2018, dans les programmes jeunesse et sur les sites dédiés à la jeunesse de France Télévisions. Par ailleurs, elle renforce le suivi par la représentation nationale de l’auto-régulation à laquelle les chaînes privées sont astreintes.
Le sénateur écologiste André GATTOLIN, auteur du texte, se réjouit de cette issue : « c’est un petit pas pour le législateur mais une avancée de géant pour la protection et le devenir de nos enfants. Je me réjouis vivement que l’intérêt supérieur de l’enfant ait primé et que la France rejoigne la moyenne européenne en matière de régulation publicitaire. De plus, sans remettre en cause son modèle de financement actuel, ce texte permet à France Télévisions de se distinguer par la nature de son offre, en cohérence avec ses missions de service public. »
Initiateur de cette démarche en 2010, l’ancien sénateur écologiste Jacques MULLER se félicite que « le virus de l’hyperconsommation ne soit plus inoculé dès le plus jeune âge sur le service public, qui retrouve le chemin de plus d’exemplarité, en proposant un espace gratuit et sans publicités pour tous nos enfants ».
Pour la sénatrice écologiste Corinne BOUCHOUX, rapporteure du texte : « en cohérence avec le constat de l’OMS, qui a dénoncé dans un récent rapport le marketing agressif des grands industriels de l’agro-alimentaire, cette loi protège la santé de nos enfants de leur convoitise. »
Pour Jean DESESSARD, président du groupe écologiste du Sénat : « L’adoption de cette loi, d’origine sénatoriale, témoigne de la pertinence de l’initiative parlementaire : elle permet en effet de répondre à une aspiration forte de nos concitoyens et des corps intermédiaires, jusque là ignorée par les pouvoirs publics. »
Cette proposition de loi suscite une très forte adhésion de l’opinion : 87% des Français y sont favorables (Ifop, septembre 2016).